Je veux respecter ce qui t'est sacré

 

Et toi admets ce qui m'est sacré,

 

que chacun respecte les idées des autres

 

et le partage pourra se faire pour le bien de tous...

Zone de Texte: Le Collège druidique est une association à but non lucratif elle ne cherche pas particulièrement de membres actifs, mais désire mettre en contact des gens de bonne volonté, dans une optique de partage d'idées philosophiques, religieuses et de recherches historiques.

Nous sommes avant tout des chercheurs de vérité avec comme base notre tradition occidentale, loin des querelles de clochers et de sectarismes plus ou moins politisés. Etant bien entendu que nous n'adhérons aucunement aux idéologies d'intolérance de racisme et de cruauté. Notre indépendance et notre tolérance nous permettent de réfléchir avec le plus de recul possible sur la place de l'homme dans ce monde...

Chacun détient une part de VERITE et ce ne sera qu'en mettant toutes ces parts en commun que nous pourrons faire avancer la cause que nous défendons tous et qui nous est chère. Il n'y a ni inférieur ni supérieur, il n'y a que des ETRES mus par le même idéal d'Amour et de Liberté en recherche de la Vérité, de " SA VERITE ".

Pour bien comprendre ce que nous voulons et souhaitons, nous avons choisi un poème de Philéas Lebesgue écrit en 1923. De cette façon nous espérons que nous seront bien compris de tous nos amis lecteurs.

 

Quand cet homme est venu

 

Quand cet homme est venu, je n'ai pas demandé,

Pour quel amour battait le coeur de sa poitrine,

Je ne l'ai pas interrogé sur sa doctrine

En matière de culte et de gouvernement:

Simplement, le plus simplement

Du monde, j'ai regardé

Ses yeux et le pli de sa bouche ;

Alors il m'a souri d'une façon très douce,

Et nous sommes allés nous promener dans l'herbe

En face du vaste horizon.

Les splendeurs de la saison ;

Le long frisson du vent sous les rameaux superbes,

La touchante beauté des choses,

Sans contrainte, sans vaines gloses,

Ont mis nos coeurs à l'unisson,

Et nous sentant meilleurs, tout à coup, laissant geindre

Au repaire des hommes loups

La rancoeur, l'envie et la fièvre,

Nous avons échangé au souffle de nos lèvres

Ce mot sacré : Amis !

Qui est plus beau que tout.

 

 

Ce texte est extrait de «Nouveau Florilège Poétique de Philéas Lebesgue», petit fascicule paru aux Editions «L'Amitié par le Livre», en 1967.