Je veux respecter ce qui t'est sacré
Et toi admets ce qui m'est sacré,
que chacun respecte les idées des autres
et le partage pourra se faire pour le bien de tous... |
Chacun détient une part de VERITE et ce ne sera qu'en mettant toutes ces parts en commun que nous pourrons faire avancer la cause que nous défendons tous et qui nous est chère. Il n'y a ni inférieur ni supérieur, il n'y a que des ETRES mus par le même idéal d'Amour et de Liberté en recherche de la Vérité, de " SA VERITE ". |
Pour bien comprendre ce que nous voulons et souhaitons, nous avons choisi un poème de Philéas Lebesgue écrit en 1923. De cette façon nous espérons que nous seront bien compris de tous nos amis lecteurs.
Quand cet homme est venu
Quand cet homme est venu, je n'ai pas demandé, Pour quel amour battait le coeur de sa poitrine, Je ne l'ai pas interrogé sur sa doctrine En matière de culte et de gouvernement: Simplement, le plus simplement Du monde, j'ai regardé Ses yeux et le pli de sa bouche ; Alors il m'a souri d'une façon très douce, Et nous sommes allés nous promener dans l'herbe En face du vaste horizon. Les splendeurs de la saison ; Le long frisson du vent sous les rameaux superbes, La touchante beauté des choses, Sans contrainte, sans vaines gloses, Ont mis nos coeurs à l'unisson, Et nous sentant meilleurs, tout à coup, laissant geindre Au repaire des hommes loups La rancoeur, l'envie et la fièvre, Nous avons échangé au souffle de nos lèvres Ce mot sacré : Amis ! Qui est plus beau que tout.
Ce texte est extrait de «Nouveau Florilège Poétique de Philéas Lebesgue», petit fascicule paru aux Editions «L'Amitié par le Livre», en 1967. |